• La vie avait bien commencé, née dans une famille nombreuse, aimée de son père et de sa mère, une certaine facilité d’apprendre. "Elle comprend vite" disait sa mère, elle a pédalé pour prouver que c’était vrai.

    Elle s’est mariée, elle s’est divorcée. Elle a eu deux enfants. Elle les a élevés, en partie seule. Mère, travailleuse, femme, c’est la spécialiste des rôles multiples. Elle a fait un bout de carrière.

    Quand les enfants sont partis, elle a eu envie de se faire plaisir. Quitter l’entreprise, la compétition, les rivalités, s’occuper d’elle. Elle a fait du développement personnel, mais oui, quand on se demande où on va, qui on est et qu’est-ce qu’il y a après ? Mais ça ne nourrit pas son homme, enfin sa femme, enfin pour le moment, alors… Elle se retrouve au chômage. Son gendre, la trentaine audacieuse, lui avait dit : "Vous êtes trop nombreux les quinquas et vous nous faites de l’ombre. Dans la pyramide des âges, c’est vous qui nous bouchez le chemin"…

    Fin du chômage. Réflexions courantes : "Mais tu n’as pas envie de travailler?" "Moi à ta place, j’irais nettoyer les chiottes plutôt que d’être au chômage!" "Je ne comprends pas, avec toutes les qualités que tu as, c’est de la mauvaise volonté?" Bien sûr qu’elle a envie de mettre au service de quelqu’un toutes ces compétences acquises, tout ce savoir-faire… Heureusement, il y a les mesures de réinsertion. Vous ne connaissez pas? Vous connaissez quelqu’un qui connaît?

    La voilà, remplie de bonne volonté et de bonnes intentions qui arrive un lundi matin dans un organisme public pour faire de la formation informatique. Mettez-vous là et puis on verra. Elle s’installe, un jour à une place, un jour à une autre, profitant de l’absence des apprenties les jours de cours. Un matin, elle va même à la cafétéria, en attendant…

    Ils organisent une fête… ils en parlent souvent… ils vont se déguiser…
    On lui demande de ne pas déplacer les affaires des autres… Quand elle demande quelque chose, on lui répond, parfois… Elle vit de la pression, elle doit montrer ce qu’elle sait faire. Elle a même l’espoir de se faire embaucher, il lui semble que ses compétences pourraient être utiles dans cet endroit…

    C’est le jour de la fête… elle voit leurs yeux qui brillent, ils forment une belle équipe, ils se tiennent les coudes… C’est beau. Elle, elle ne fait pas partie de cette équipe… C’est seulement "celle du chômage qui donne les cours d’informatique". On lui fait l’honneur de l’accepter durant trois mois, on lui a dit qu’on l’embaucherait peut-être…

    C’est le jour de la fête… elle rentre chez elle… elle a froid…

    La criblette – 10 février 2006

    (alias Christiane Kolly)


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  • Jour zéro, création du blog.

    Allez, en route pour cette nouvelle expérience.


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  • Bonjour,

    C'est chaque fois pareil, je vais dormir avant 10 heures et je me réveille vers 5 heures du matin. J'aime ce moment où tout est silencieux... J'ai même rangé la maison et porté mon sac poubelle dehors dans le container... Et j'ai écouté le silence, même les oiseaux dorment encore, c'est pour dire... Et c'était beau, j'ai bien apprécié! Et l'air sentait bon. Après la pluie, il y a cette odeur particulière, comme s'il avait été purifié...
    La vie est magnifique, merci la vie...

    Théa


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  • J'ai joué, parfois de nombreuses heures par jour à Wow, world of warcraft... C'est un jeu en réseau! Je crois bien que j'étais un peu accroc, alors j'ai résilié mon abonnement. Et là, croyant que j'avais encore un jour, j'y retourne mais non, c'est fini...

    Le plus facile ce serait de renouveler l'abonnement,

    Non, je vais me mettre à écrire et me réjouis déjà de donner vie (en tous cas dans le livre) à des personnages que je vais imaginer et puis faire bouger, avoir des histoires,

    Alors mon journal, merci d'avoir reçu mon petit malaise!

    Je nous souhaite de la discipline, de lîmagination, de l'humour, de l'amour et... des fraises!


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  • Bonjour mon journal,

    Je me trouve actuellement à Prilly, petite commune dans l'ouest lausannois, pour quelques jours.

    Il y a un un chien, Lucky, que je promène 2 ou 3 fois par jour. C'est un croisé husky et (peut être) labrador. Il tire fort sur la laisse et ça me fait de la peine de devoir donner des coups secs pour que ce ne soit pas lui qui me promène. De plus, il se prend pour une vache puisqu'il adore brouter de l'herbe. Il est vraiment gentil et parfois il sourit, ce qui peut faire croire qu'il est méchant!!!

    Il y a aussi 3 chats, Plume, Eponine et Spider, qui sont "trognons".

    C'est une jolie maison à 3 niveaux, où vit une famille avec 3 enfants. Ils sont partis en vacances en Thaïlande et moi je fais du home and pet sitting.

    De l'autre côté de la maison il y a Mady, la maman de la maîtresse des lieux! Elle est très sympa, a plein de copines qu'elle me présente et on fait de belles rigolades!

    La vie est belle...

     


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  • Son nom est Lucky...
    Vu de ma fenêtre, pas si lucky (chanceux) que cela puisqu'il est attaché à longueur de journée... Vous connaissez la fable de Jean de la Fontaine Le loup et le chien? Je suis plutôt du côté loup, d'autres préfèrent le côté chien, chacun son point de vue!
    Mais revenons à nos moutons, non à Lucky : je le promène en principe, trois fois par jour et je reconnais que parfois c'est lui qui me promène! Il a du husky, il tire comme si j'étais un traineau...
    Sitôt notre promenade commencée, son seul intérêt c'est aller renifler les crottes et les pissats de ses congénères... Il semble que le but de la balade, pour lui, soit bien précis : marquer les emplacements précédemment visités par d'autres chiens, pour effacer leur trace, ou pour se mélanger à eux, ou pour dire qu'il est toujours là, puisque son odeur le prouve!
    Ce qui me laisse à penser, c'est son nez, sa truffe, son odorat qui lui sert de sonar! Et je vous dis qu'il est déterminé! Si un instant mon attention se relâche, je pourrais bien me retrouver par terre, équilibre perdu par la force de son envie de renifler!
    Lorsque l'on croise un autre chien, je dois m'accrocher, je vous dis, pour l'empêcher d'aller là où il veut! J'ai si peu d'expérience avec les chiens, Dieu sait ce qui pourrait se passer!
    Vous devriez voir la fête qu'il me fait lorsque j'arrive. Je troque alors le mousqueton de sa corde pour celui de la laisse! Devoir le garder ainsi attaché, ça m'attriste, je dois avoir un âme trop sensible!
    Lucky ne se plaint pas, il est heureux de me voir, il manifeste son contentement! Et pourtant soudain, je l'entends pleurer... Ses maîtres habituels, le papa la maman et les trois enfants, doivent lui manquer...


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  • Joli nom! La riviera, restaurant à Lausanne Ouchy!
    Soyons "Carpe Diem" vivons le moment présent! Le restaurant est sympatique, dommage que les voitures circulent entre moi et le port.
    Un homme est arrivé, la petite cinquantaine, cheveux grisonnants mais pas trop. Il a consulté les cartes affichées puis s'est assis en me tournant le dos! Mais le serveur l'a invité à s'installer à la table qui se trouve à côté de la mienne. Il a ouvert un livre et voilà qu'il recommence, il me tourne le dos! Il regarde ce beau lac Léman, par moments!
    J'aime regarder les gens! Un couple passe, lui grand, les épaules larges et le visage ouvert, celui qui vous dit "Tu viens ma chérie, je vais m'occuper de toi!" Il met le bras sur l'épaule de la femme comme pour dire "Elle est à moi."
    Un autre couple, comme ils sont mignons! Elle enceinte de six mois et lui l'air inquiet. C'est étrange, un enfant est annoncé et la jeune fille insouciante se transforme en louve prête à s'oublier pour perpétuer l'espèce tandis que le male, lui, cogite en se demandant ce qui va lui arriver puisque son amoureuse n'est plus ce qu'elle était! Il se sent comme abusé et lié malgré lui!
    Mon voisin mange de bon appétit. Je lui adresserais volontiers la parole, mais voilà je suis timide, pas en écriture mais en paroles. Il me reste l'imagination, le rêve.
    C'est une histoire, une histoire d'amour qui commence sur la terrasse de la Riviera, restaurant de la commune d'Ouchy. Il arrive, il la voit et lui adresse un large sourire! Il s'installe avec une discrétion toute calculée à la table à côté et là il se pose la question "Comment je pourrais l'aborder?" Il est courageux, un chevalier des temps modernes. Il hèle le garçon et lui remet un billet qu'il a préparé.
    "Je suis à côté de vous, je suis libre, voulez-vous être la prochaine femme de ma vie?"
    Elle rougit, ébahie par l'audace de cet homme qu'elle avait soigneusement regardé. Elle répond sur le même billet.
    "D'accord pour le premier kilomètre avec l'espoir que les autres défileront". Le garçon de café transformé en coursier de Cupidon trouve quand même étrange que deux êtres assis l'un à côté de l'autre communiquent par billet!
    Il lit. Ensemble ils se retournent, se regardent au fond des yeux et c'est là que, en une fraction de seconde, ils lisent de l'autre ce qu'ils ont besoin de savoir pour le moment! Mystère!
    Barbe! Ce n'était que mon imagination. Je prends le bus et rentre à l'avenue du Château!


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  • Je suis assise, seule à la table de ce restaurant. La Poularde, c'est le nom du lieu. Curiosité locale, il y a des dames, enfin des jeunes filles des pays du Magreb, puisque derrière moi ça parle arabe. Du Magreb ou alors ce sont de belles blondes slaves!

    Et les mâles de la région viennent se rincer l'oeil, puisque les artistes se produisent au cabaret du même établissement. Se rincer l'oeil disais-je, ou se faire caresser la jambe, non sans avoir offert de bon coeur une coupe de mauvais champagne à la charmante et acorte dame. S'il est plus généreux, il peut se retrouver à part, éloigné des regards, avec la dame qui lui fera alors des jeux de langue dignes d'une glace à la fraise léchée jusqu'à ce qu'il ne reste que le petit bâton.

    Si elles sont besogneuses, elles peuvent même emmener le monsieur dans leur chambrette et ainsi récolter davantage du fruit de leur application.

    Ce qui se passe dans la tête de ces dames, je suppose que le moteur c'est l'argent? Je suppose aussi que certaines doivent aimer l'exercice. C'est une réflexion que je ne ferai pas.

    Par contre, les hommes? Grande question? Ils paient des services? Ils ont le pouvoir d'exiger? Ou alors ils se font accroire qu'ils plaisent, puisque ces dames ont quand même une marge de manoeuvre. C'est comme un terrain de travail où les règles ne sont pas écrites. Il paraît qu'il y en a même de ceux qui épousent, pour éviter à la demoiselle en détresse de retourner dans sa misère natale? Habileté de ces dames, certainement, mais une forme de survie aussi? Et les hommes fondamentalement ne rêvent-ils pas tous de sauver des demoiselles en détresse?

    J'ai dévoré mon carpaccio de boeuf, eh oui, je suis assez carnassière dans mon genre. Et puis petit assortiment de fromage. J'ai pris d'abord deux décilitres de pinot noir du pays. Finalement, pour le fromage, j'en ai demandé un troisième.

    Me voilà devant mon ristretto! Et les hommes parlent fort. Je suis la seule femelle cliente de l'établissement. Ils vont bientôt changer de chambre et moi je vais rentrer chez moi, puisque je ne suis ni dame de nuit, ni cliente de dame de nuit!


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  • Bonjour,

    Le hasard est vraiment surprenant. Ce matin je reçois d'un ami l'information suivante (non sans le commentaire que ça va plaire aux féministes) : "La première coquille protectrice des testicules a été utilisée au hockey en 1874. Et le premier casque protecteur, en 1974. Cela a donc pris 100 ans aux hommes pour comprendre que le cerveau aussi est important." Et moi, d'ajouter : entre les deux, il y a le lien avec le tout, le coeur!

    Mais hasard est le nom que Dieu emprunte quand il voyage incognito! (dixit Einstein), ça tombe tellement bien, je cherchais un moyen de réagir aux commentaires très en-dessous de la ceinture qui ont été insérés en-dessous (tiens aussi!) de mes articles que je considère (s'il vous plaît... arf...) comme importants, de fond, d'un niveau élevé, enfin vous voyez l'idée, je me la pète carrément...

    Qu'on aille saluer Socrate par son chibre, ça va, il doit connaître la nature humaine puisqu'elle lui a fait boire la ciguë! Mais pour l'homme sans bras ni jambe, là j'ai été choquée et puis ça m'a rendue triste!

    D'abord, j'ai été tentée de rentrer en matière avec une phrase du style : je n'ai pas de queue, et de vous voir éternellement tourner autour du sujet, pire de tout ramener à elle, ça m'interpelle! Pas que je sois une "sainte n'y touche" loin de là, mais quand même, pourquoi si souvent tout ramener à elle?

    Mais voilà, je suis thérapeute... Alors je pratique autrement. C'est comme quand Jésus (oui, c'est mon copain, je m'appelle Christiane) dit : Avant de regarder la paille qui se trouve dans l'oeil de ton voisin, occupe-toi de la poutre qui est dans le tien! Nous on appelle ça le miroir! Tout ce qui est à l'extérieur est le reflet de ce qui est à l'intérieur!

    Bon, je fais quoi avec ça?

    Simple, première question à se poser : de quoi j'accuse?

    J'accuse

    • de ne rien respecter

    • de tout ramener au sexe

    • d'être trivial, ordinaire

    Et voilà ma tranche de gâteau... où est-ce que je suis pareille, ou franchement à l'opposé parce que je n'ose pas être pareille!

    • Il m'arrive de ne pas me respecter. Pour les autres, je ne vois pas, mais si quelqu'un veut me contredire, je suis à l'écoute!
      Oui, je ne me respecte pas toujours, quand je mange même si je n'ai pas faim, quand je reste devant mon ordinateur même si un bon livre me ferait du bien, quand je m'efforce de faire, faire, faire pour épater la galerie alors que mon âme a besoin du repos et du vide pour s'exprimer!

    • Tout ramener au sexe, là c'est un peu plus délicat... non enfin c'est très simple, je ne ramène rien au sexe, peut-être même que je l'ai un peu oublié et qu'il réclame d'exister lui aussi!

    • Être ordinaire, alors là ce serait pour moi terrible, je me démène tellement pour être extra ordinaire, pour sortir du lot, pour briller, pour faire de grandes choses. Les grandes leçons sont dans les petites choses!

    Et maintenant, pour terminer la boucle, quelles sont mes bonnes raisons de me comporter comme cela ?

    • Quand je ne me respecte pas, que je mange trop ou que je fais trop, je mange pour combler quelque chose à l'intérieur, j'en suis consciente presque chaque fois, et quand j'en fais trop, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, alors je suis dans la performance! Tendre à l'excellence est une bonne chose, il faut juste bien regarder les motivations!

    • Pour la sexualité, les bonnes raisons de ne pas m'en occuper ? Cela évite le vis-à-vis avec l'homme et me donne un semblant de sérénité! Sont-elles vraiment bonnes ces raisons-là?

    • Et de vouloir être extraordinaire, oui ça cache une peur de ne pas être à la hauteur!

    Et je me dis que lui aussi doit avoir de bonnes raisons, mais ce n'est pas mon problème!

    Voilà, fin de l'exercice! Bbbrrrrr!


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  • Quelqu'un vient de me rappeler le nom de cette planète, Utopia, planète que je visite régulièrement, en solitaire. Mais bien sûr, je la peuple ma planète. Avec moi, il y a toujours l'homme, cette autre moitié de l'humanité, cette autre moitié de moi-même, moitié parfois insaisissable, que je convoite, que je tente de séduire, que j'essaie d'apprivoiser, sans y être encore vraiment parvenue. Séduire oui, mais la séduction reste l'attitude de celui qui n'est pas bien dans ses godillots, puisqu'il se donne ainsi l'illusion d'avoir quelque pouvoir sur l'autre.

    J'ai un côté masculin bien présent dans le caractère. Entreprenante, je sais faire preuve d'autorité lorsque les choses ou les situations ont besoin d'être prises en main, vu de ma fenêtre. Évidemment, ça peut effrayer l'homme qui alors se dit, mais elle va porter le pantalon, ce qui d'ailleurs est aujourd'hui tellement courant qu'on oublie qu'il n'y a pas si longtemps ce vêtement nous était interdit, à nous les femmes.

    Et pourtant, sur ma planète, ce n'est pas comme ça que l'on vit. On partage. On partage les idées d'abord, les élucubrations même. L'imagination est avant tout au pouvoir, ce qui fait que les voyages de l'esprit sont aussi passionnants que les voyages découvertes.

    On partage aussi les inquiétudes, les peurs, les blessures même, et comme on est un peu sorcier sur les bords, on les transforme en vilain crapaud que l'on écoute coasser dans un coin, ou en dragon qui se promène librement dans le jardin et qui ne lance de feu que pour allumer notre foyer ou éclairer la nuit.

    Là je trépigne, j'avais cru comprendre que mon rêve avait des chances de pouvoir devenir réalité. Je trépigne disais-je, je ne suis pas très patiente, surtout quand j'ai l'intuition que le frein est motivé par la peur...

    Chacun son Utopia, c'est bien connu... alors la vie me donne des leçons, des leçons de patience...


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  • Il est 5 heures du matin et je suis devant mon ordinateur, chaussée de mes bottes en peau de mouton avec la fourrure à l'intérieur. Merci le mouton, grâce à toi j'ai un peu moins froid. Parce que les radiateurs de la chambre où je dors ont vraiment un comportement étrange, ils s'allument et s'éteignent plusieurs fois par jour, et apparemment ils ne sont pas dressés pour être utiles à des personnes qui résident plus longtemps que la nuit ...

    Cela fait une semaine que je suis chez les extra terrestres, et là c'est moi qui "téléphone maison". Plus de repaires, plus de visages connus, plus de place personnelle. Je suis comme déboussolée, comme le capitaine d'un bateau qui navigue dans le brouillard, sur une mer pas mal agitée, avec de nombreuses autres petites embarcations qui elles aussi ont l'air d'ignorer où est le nord ...

    L'accueil a été des plus chaleureux et j'ai fait connaissance de nombreux autres voyageurs qui comme moi sont en recherche d'un monde idéal, où les mots amour, compassion, respect, sérénité mais aussi planète ou écologie ont toute leur importance.

    Je suis assez "plancher des vaches" comme on dit chez nous, les pieds dans la terre, alors quand j'entends parler d'espace, d'univers, de lois qui se modifient, de masses, et en plus dans une langue qui n'est pas la mienne, je me demande ce que je suis venue faire ici ? Et lorsque j'avoue que tout cela est pas mal confus pour moi, j'entends répondre : " Tu n'as pas étudié, tu n'as pas suivi les cours, tu ne peux pas savoir !" Tout cela me rappelle mon enfance où, quand je posais des questions, on me répondait parfois : " Tu comprendras quand tu seras grande ! " Et je détestais cela.

    La spiritualité dans le faire, c'est la formule qui m'a accrochée. Pour moi, la spiritualité ce n'est pas aller dire "mmmmhhh..." sur la montagne, les jambes en tailleur, les paumes des mains tournées vers le ciel avec le pouce et l'index qui se touchent, cela est bon pour d'autres; la spiritualité, je la cherche à travers les contacts humains, dans mes comportements, actions ou réactions face aux autres, une volonté d'être capable de rester authentique à chaque instant, de penser, dire et faire la même chose. C'est un voeu pieux bien entendu, parce que tous ces miroirs autour de moi, toutes ces nouvelles personnes me font réagir, elles activent de vieux schémas que je reconnais, elles sont là pour que je n'oublie pas ce que j'ai à guérir...

    Heureusement, le miroir fonctionne dans les deux sens : quand j'admire quelqu'un pour son intelligence, pour son aisance, pour ses qualités, je suis aussi en train de voir les miennes. Qui a dit que la modestie est la forme d'orgueil qui déplaît le moins ? Et la vraie humilité est une denrée si rare !

    Voilà, je cherche le nord, enfin une place, et il semble que quelque chose se prépare pour moi. Il paraît qu'il faut apprendre à sauter dans le train alors qu'il est déjà en route, espérons que je ne tombe pas ...

    A bientôt !


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  • Voyage... voyage

    Elle refait le chemin à l'envers, celui qui l'a amenée aux "commodités". Il pleut, depuis deux jours, il pleut... il n'arrête pas de pleuvoir. Les feuilles tombées des arbres alentour, éclairées par sa lampe de poche, scintillent. On dirait qu'à chacun de ses pas, une nouvelle bande de petites fées dansent devant elle. Soudain, quelque chose de noir devant ses yeux, elle est un peu effrayée... Mais non, ce n'est que la branche d'un arbre qui tente de lui barrer le chemin.

    Elle est ici avec d'autres. Ils sont arrivés un matin, avec leurs sacs à dos, leur sacs de couchage, leurs lampes de poche et quelques autres choses. Ils sont douze, comme les apôtres, avec leurs guides.

    Elle retourne dans le petit fort, en tentant de ne pas faire de bruit, ce qui n'est pas chose aisée puisque la porte grince, le plancher, enfin les planches clouées au sol grincent et il s'agit de faire attention pour ne pas buter contre un objet et tomber, ou réveiller l'un des dormeurs du rez de chaussée. En effet, les hommes dorment là.

    Il s'agit maintenant d'escalader l'escalier minuscule qui permet d'atteindre l'étage supérieur où sont allongées les femmes, certaines plongées dans le sommeil, d'autres souffrant d'insomnie ou empêchées de dormir par des ronflements.

    J'ai toujours eu le sommeil léger ! Elle entend cette phrase et se dit : Qu'est-ce qui fait que certains ont le sommeil bien profond et d'autres au contraire se réveillent au premier mouvement, au premier bruit. Rester en alerte, sur ses gardes même en dormant, prêt à bondir en cas de danger, serait-ce une affaire de confiance dans le lieu, dans les personnes ? Peur atavique de voir arriver une bête sauvage ...

    Péniblement elle monte les marches. Elle sent le poids de ses kilos en trop. Ses genoux lui font mal comme tout à l'heure, lorsque qu'elle a pris la position de la grenouille pour rendre à la terre ce qui retourne à la terre. Une douleur intense avec cette question : Et si je ne réussissais pas à me relever ?
    Mais de la volonté, elle en a en réserve, alors elle se cramponne à la rampe de l'escalier comme elle s'est cramponnée à la poutre des commodités et malgré la douleur, elle avance. Il est temps de s'alléger, il est grand temps...

    Ce voyage n'était pas prévu, alors c'est dans un sac trop petit pour elle que péniblement elle se glisse, le sac lui arrive juste sous les bras. Elle se recouvre le haut du corps d'un manteau bien douillet, bien chaud, que par hasard elle avait acheté la semaine précédente pour quinze euros au "trouve-tout". Dieu que le hasard fait bien les choses... Mais il parait que c'est le nom qu'il emprunte quand il voyage incognito... dixit Albert Einstein. Elle se rendort, pour un moment. Plus tard, lorsque le jour se lève, l'une après l'autre, chacune redescend l'escalier pour s'apprêter un peu avant le petit déjeûner, se laver les dents, la figure...

    La gardienne du feu est là, elle a entretenu, en alternance avec d'autres, le feu de la cheminée et celui du poêle où l'eau attend, prisonnière dans une casserole, de retrouver la liberté.

    Les éléments ont vraiment une importance capitale durant ce voyage, comme durant tous les voyages de la vie. Le feu, cet être particulier a besoin d'être apprivoisé. Allumer un feu en pleine forêt, lorsqu'il pleut, tient de l'alchimie. Il faut une patience d'ange. Mais quelle joie lorsque, après avoir patiemment fait sécher quelques feuilles, ramassé les brindilles qui avaient été mises à l'abri par une bonne âme d'un autre voyage, quelle joie lorsque finalement le feu commence à vivre, timidement d'abord, puis avec plus d'énergie, au fur et à mesure que le fond de braises s'épaissit. Les apôtres sont là, tout autour du feu, à admirer la danse des flammes d'un air un peu absent, comme absorbé par tant de vie, tant de beauté, un vrai miracle à chaque fois.

    chaussettes du bois sacréMais quelle est la raison de leur présence dans ce bois ? Former une équipe, fonctionner ensemble, se répartir les tâches, apprendre à vivre en communauté, avoir des objectifs communs ? Un peu tout cela.

    Elle qui est plutôt du genre à observer pour ensuite synthétiser les choses, faire un choix, prendre une décision, elle est d'abord surprise par tant de paroles et si peu d'action. Au bout de trois ou quatre jours, c'est un cri de bête qui sort de sa gorge lorsque le volume atteint une telle hauteur qu'elle ne peut plus le supporter. Vivre ensemble, quel beau défi ... se retrouver avec tant de miroirs :

    • Monopoliser l'attention d'une personne "importante" – partir pour jouer du tam-tam et danser sous la lune – rire fort, apparemment sans raison – couper la parole – parler pour ne rien dire – ses attitudes l'ont un peu agacée. Pour savoir ce que dit le miroir, la question est : de quoi je les accuse ? De vouloir attirer l'attention, être le centre d'intérêt, de lui bouffer l'énergie.
      Mais elle, et sa manière de chouette ? N'est-ce pas une façon, beaucoup moins visible mais non moins présente, d'attirer l'attention, de rester là sans rien dire, sans donner son avis ? Cette belle spontanéité, elle l'admire.

    • Un des apôtres sait faire tant de choses, elle admire ses belles qualités. Mais quand il devient perfectionniste au point de balayer de la main le feu qu'elle avait commencé à faire pour recommencer l'opération à sa manière, elle prend une bonne respiration pour ne pas lui hurler dessus.
      Elle se souvient combien, il y a quelques années, elle a dû en agacer plus d'un avec sa manière de vouloir que tout soit parfait, mais orgueilleusement à condition que cela soit fait par elle-même. Merci miroir !

    • Mais comment peut-on arriver dans un groupe sans argent ? Qu'en est-il de son propre rapport à l'abondance ? Elle reconnaît que se retrouver dans cette situation lui fait une peur bleue ...
      L'argent est une énergie, si on le méprise, il vous le rend bien. Lui associer des croyances du style : "on est pauvre, mais on est honnête" pourrait laisser croire qu'être riche est égal à être malhonnête ?
      De plus, elle est forcée de reconnaître qu'elle trouve cela injuste d'être obligée de payer pour un autre, de ne pas pouvoir choisir où va sa générosité ! Et là, son miroir lui rappelle combien elle a été invitée, et combien elle a aimé cela. Merci miroir !

    • Il y a aussi l'apôtre chef ! Donner des ordres et après se perdre dans les détails, ou vouloir que tout soit juste et parfait, quelle drôle d'idée !
      Mais qui voulait, il n'y a pas si longtemps, que tout soit juste et parfait ... Pfff
      Merci miroir !

    On arrête là l'investigation, parce qu'il y aurait des kilomètres à dire ...

    Qu'il a été riche d'enseignements ce voyage, de prises de conscience, d'émotions, riche aussi d'humanité, d'entraide, d'amour, de respect, d'humilité parfois, pas toujours ... rires ...

    Un immense merci à tous ces douze apôtres avec qui les rapports ne seront plus jamais les mêmes, puisqu'ils ont une flamme en commun !

    Bien à vous


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  • dam24.jpgTraduction

    Ripercorre la strada al contrario, quella che l'ha portata alle "comodità". Piove da due giorni, piove ... Non smette di piovere. Le foglie, cadute dagli alberi intorno, scintillano illuminate dalla sua torcia. Si direbbe che ad ogni suo passo, una nuova schiera di fate danzino davanti a lei. Improvvisamente, qualcosa di nero davanti ai suoi occhi la fa spaventare ... Ma no, è solo il ramo di un albero che tenta di bloccarle il cammino.

    Lei è qui, insieme agli altri. Sono arrivati una mattina con i loro zaini, i sacchi a pelo, le torce e poche altre cose. Sono dodici, come gli apostoli, con i loro accompagnatori.

    Ritorna al fortino, cercando di non fare rumore, cosa non facile perché la porta cigola e anche il pavimento; bisogna fare attenzione a non inciampare contro le tavole inchiodate a terra o a svegliare quelli che dormono nella zona del piano terra. Gli uomini, infatti, dormono lì.

    E' ora di salire gli scalini che raggiungono il piano superiore dove sono stese le donne, alcune immerse nel sonno, altre che soffrono di insonnia o sveglie dal russare dei vicini.

    Io ho sempre avuto il sonno leggero !” Sente questa frase e si domanda fra sé e sè : “Quali sono i motivi per cui alcuni hanno il sonno molto profondo e, al contrario, altri si svegliano al minimo movimento, al minimo rumore. Rimane all'erta, in guardia anche durante il sonno, pronta a balzare in caso di pericolo; forse si tratta di fidarsi del luogo, delle persone? Paura atavica del sopraggiungere di una bestia feroce ...

    Dolorosamente sale le scale. Sente il peso della suoi chili di troppo. Le sue ginocchia le fanno male come quando, poco prima, aveva preso la posizione della rana per rendere alla Terra ciò che ritorna alla Terra. Un dolore intenso nel porsi questa domanda : “E se non riuscissi più ad alzarmi ?”
    Ma di volontà lei ne ha tanta, anche di riserva; allora, si aggrappa alla ringhiera della scala così come si aggrappava alle comodità a cui era abituata e nonostante il dolore, continua ad avanzare. E' tempo di alleggerire, è giunto il momento ...

    Questo viaggio non era previsto. Il sacco a pelo è troppo piccolo per lei e scivola dentro faticosamente, le arriva appena sotto le braccia. Copre, dunque, la parte superiore del corpo con un cappotto morbido, ben caldo che, per fortuna, aveva preso, la settimana prima al "Trovatutto". Dio.. quanto il caso combina bene gli eventi! Ma sembra sia il nome che prende in prestito quando si sta viaggiando in incognito ... (Dixit Albert Einstein). Si addormenta per un pò. Dopo, quando il giorno si leva, una dopo l'altra scendono le scale per prepararsi un pò prima della colazione: lavarsi i denti, il viso ...

    Il custode del fuoco è lì. Ha mantenuto, in alternanza con gli altri, il fuoco del camino e della stufa dove l'acqua, prigioniera dentro una pentola, attende di ritrovare la propria libertà.

    Gli elementi hanno un'importanza grandissima in questo viaggio, come in tutti i viaggi della vita. Il fuoco, questa creatura speciale ha bisogno di essere controllato. Accendere un fuoco in un bosco, quando piove, è alchimia. Ci vuole una pazienza da angeli. Ma quale gioia quando, dopo aver pazientemente fatto seccare alcune foglie, raccolto i rametti che erano stati protetti da una buona anima di un altro viaggio, che gioia quando finalmente il fuoco comincia a vivere, dapprima timidamente, poi con più energia man mano che il fondo delle braci si infittisce. Gli apostoli sono lì, intorno al fuoco, ad ammirare la danza delle fiamme con un'aria un po' assente, come assorbiti da tanta vita, da tanta bellezza, un miracolo ogni volta.

    Ma qual è la ragione della loro presenza nel bosco ? Formare una squadra, lavorare insieme, distribuirsi dei compiti, imparare a vivere in comunità, avere degli obbiettivi comuni ? Un po' di tutto ciò.

    Lei che fa parte di quel genere di persone che osservano per poi sintetizzare le cose, fare delle scelte, prendere delle decisioni, è dapprima sorpresa da tante parole e da così poca azione. Dopo tre o quattro giorni, un grido istintivo esce dalla sua gola, tanto che il volume ha raggiunto una tale intensità da non poterlo più sopportare. Vivere insieme, che bella sfida ... ritrovarsi con tanti specchi :

    • Monopolizzare l'attenzione di una persona "speciale" - andare a suonare il tam-tam e a danzare al chiaro di luna - ridere di gusto senza un motivo apparente - interrompere chi parla – parlare per non dire nulla – questi atteggiamenti non abituali per lei, l'hanno molto infastidita. Per sapere cosa dice lo specchio, la domanda è : “di che cosa li accuso ? Di volere attirare l'attenzione, di essere al centro dell'interesse, di voler prendere tutta l'energia.
      Ma lei e la sua maniera di essere elegante e perfetta ? Non è forse questo un modo meno visibile ma tuttavia presente nell'attirare l'attenzione, di stare lì senza dire nulla, senza dare la sua opinione ?
      Che bella spontaneità, ammirevole !

    • Uno degli apostoli sa fare tante cose, lei lo ammira per le sue belle qualità. Ma quando diventa talmente perfezionista da spazzare via con la mano il fuoco che lei aveva iniziato a fare per ricominciare a fare la stessa operazione in un'altra maniera, lei fa un profondo respiro per non urlargli contro.
      Si ricorda allora quanto, qualche anno fa, ha infastidito più di una persona per il suo modo di voler che, a tutti i costi, tutto sia perfetto e, orgogliosamente, a condizione che sia stato fatto da lei. Grazie specchio !

    • Ma come si può arrivare in un gruppo senza soldi ? Che ne è del suo rapporto con l'abbondanza ? Riconosce che essere in quella situazione le fa una paura tremenda ...
      Il denaro è energia, se lo si disprezza ti ripaga allo stesso modo. Associargli credenze come : "poveri ma onesti" potrebbe far pensare che essere ricchi è uguale a essere disonesti ?
      Nello stesso tempo, deve riconoscere che non è giusto sentirsi costretti a pagare per un altro, non essere liberi di scegliere dove elargire la propria generosità ! E lì, lo specchio le ricorda quante volte lei è stata invitata e quanto gradiva tutto ciò. Grazie specchio !

    • C'è anche l'apostolo capo ! Dà degli ordini e poi si perde nei dettagli o vuole che tutto sia giusto e perfetto, che strana idea!
      Ma chi voleva, non tanto tempo fa, che tutto fosse giusto e perfetto? E ... Pfff
      Grazie specchio!

      Chiudiamo qui la questione perché ci sarebbero molte altre cose da dire …

    Questo Viaggio è stato ricco di insegnamenti, di consapevolezza, di emozioni, altrettanto ricco di umanità, sostegno, amore, rispetto, umiltà, a volte, non sempre ... di risate …

    Un enorme grazie a questi dodici apostoli con i quali la relazione non potrà mai più ritornare come prima proprio perchè adesso c'è una fiamma comune !


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  • Parler... parler...

    Je suis vraiment fier et heureux de mon importance. Né il y a plus de trente ans, mes débuts ont été plutôt difficiles. Je pesais lourd et surtout, je coûtais très cher. Bien sûr, ça a permis à de nombreux humains de combler leur grand besoin d'importance, puisque seuls eux, nantis, pouvaient me payer. Ça leur permettait de parader avec un signe extérieur de puissance et de richesse. Accessoirement, il faut dire que je fonctionnais plutôt mal, à cause d'un manque de retransmissions, accessoirement donc, ça leur permettait aussi de communiquer ...

    madametelephoneMais je me suis amélioré. Ainsi, j'ai commencé à devenir plus populaire, même si j'ai perdu en préciosité, j'ai gagné en nombre d'adeptes. Mais ce n'était pas encore donné à tout le monde de m'acquérir. C'est par mon utilité que j'ai séduit. De plus, je me suis allégé en poids et en coût.

    Mais jamais au grand jamais quelqu'un aurait cru, il y a vingt ans seulement, que je prendrais une telle importance. Vous êtes d'accord qu'il y a de quoi être fier : Quasi chaque humain adulte a fait mon acquisition, sans parler des adolescents pour qui me recevoir est un étape importante de leur vie. J'ai réussi un tour de force, je suis devenu indispensable !

    Certains m'aiment un peu moins, ils ne m'utilisent qu'en cas de besoin absolu et m'oublient la plupart du temps. Mais la majorité des humains sont devenus accrocs ! C'est comme ça que je me retrouve dans le sac des dames aussi bien que dans la poche des messieurs. Indispensable, je vous dis, indispensable !

    Vous pouvez me voir à l'oreille des gens. Ils sont redevenus péripatéticiens, oui ils ressemblent à ceux de l'époque d'Aristote qui travaillaient en marchant ... Mais ils ont quand même un peu l'air étrange, de parler comme ça, tout seul !
    Ils ne prennent pas le temps de s'arrêter, lorsqu'ils croisent quelqu'un, pour parler cinq minutes, pour dire « comment ça va ? » ou « Que penses-tu de la dernière rencontre du groupe ? ». L'important c'est moi !

    Il m'arrive d'être moi-même étonné de tant de sollicitude ! Je me surprends à penser qu'ils exagèrent !

    Deux ou trois en pleine conversation, il suffit que je me manifeste pour que l'un d'eux s'arrête sec, parfois sans rien dire, s'éloigne presque toujours du groupe et m'approche délicatement de son oreille. Je suis devenu plus important que les hommes présents et j'en suis bien content !

    Je vous rapporte une petite histoire très amusante :

    Framboise

    Bonjour Cerise, j'ai besoin de m'entretenir avec toi, quand peut-on se parler ?

    Cerise
    Laisse-moi réfléchir ...
     
    Dring dring ... et c'est moi qui passe !
    Cerise
    Excuse-moi Framboise. Ah oui, tu veux me parler ... Je suis très occupée ...
    Bon d'accord, on peut se parler maintenant !
     
    Dring dring ... et c'est moi qui passe !
    Cerise
    Oh la la ... Tu comprends Framboise, c'était vraiment important,
    j'étais obligée de répondre !
    Framboise
    Oui Cerise, je comprends. Je voulais te parler de ...
     
    Dring dring ... et c'est moi qui passe !
    Cerise
    Oui ... désolée ... (elle semble confuse, en tout cas elle en donne
    l'impression). Tu voulais me parler de quoi !
    Framboise
    J'ai besoin de renseignements. Je dois trouver un moyen pour ...
     
    Dring dring ... et c'est moi qui passe !
    Cerise
    Bon, il faudrait que je l'arrête ?!? Je suis désolée !
    Oui, tu as besoin de renseignements à quel sujet ?
    Framboise
    Comment faire un choix ? J'ai entendu dans les branches qu'il y a plusieurs
    possibilités pour rester ici, tu peux me donner quelques détails s'il te plaît ?
    Cerise
    Alors pour cela ...
     
    Dring dring ... et c'est moi qui gagne ! Et ça dure cinq minutes !
    Cerise
    Tu disais ?
    Framboise
    ... les différentes possibilités de rester ici !
    Cerise
    Ah ! Pour cela, tu dois parler avec Prune !
     
    Dring dring ! Cerise fait un signe de la main à Framboise et s'éloigne,
    un appel important !

    Histoire vraie ! Je l'ai vécue !

    Alors moi je vous dis, quand vous avez besoin de parler à quelqu'un, pour ne pas être interrompu, je vous donne un truc du tonnerre :

    METTEZ-VOUS EN FACE ET UTILISEZ-MOI, TÉLÉPHONEZ-LUI !


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  • Sono veramente fiero e felice del mio valore. Nato più di trent'anni fa, i miei primi anni sono stati piuttosto difficili. Ero pesante ma, soprattutto, costavo molto caro. Certamente, ciò ha permesso a numerosi esseri umani di colmare il loro grande bisogno di affermazione, poiché solo loro, garanti, potevano pagarmi. Ciò gli permetteva di manifestare un'apparente ricchezza e potere. Accessorialmente, bisogna dire che funzionavo piuttosto male a causa di una mancanza di ritrasmissioni e, quindi, accessorialmente ciò permetteva loro anche di comunicare ...

    Ma sono migliorato. Così, ho iniziato a essere più popolare, anche se ho perso il mio valore originario, tuttavia, ho guadagnato numero di adepti. Non era ancora possibile per tutti acquistarmi. È stato grazie alla mia utilità che ho sedotto. In più, mi sono alleggerito come peso e come costo.

    Ma mai e poi mai, qualcuno avrebbe creduto che, vent' anni dopo, avrei acqusito tale valore. Siete d'accordo che c'è sempre qualcosa di cui andare fieri? Quasi tutti gli adulti mi hanno acquistato, per non parlare degli adolescenti per i quali avermi rappresenta una tappa importante della loro vita. Ho azzeccato un « tour de force », sono diventato indispensabile !

    Alcuni mi amano un pò meno, mi usano soltanto in caso di bisogno e mi dimenticano per la maggior parte del tempo. Ma la maggioranza è diventata dipendente ! Così mi ritrovo nella borsa delle donne così come nella tasca degli uomini.

    Indispensabile, vi dico, indispensabile !

    Potete vedermi all'orecchio delle persone. Gli uomini sono diventati di nuovo peripatetici. Sì, somigliano a quelli dell'epoca di Aristotele che lavoravano caminando ... Ma sembrano, tuttavia, molto strani, a vederli parlare così, soli !

    Non hanno il tempo di fermarsi, quando incrociano qualcuno, per parlare cinque minuti, per dire " come va ? " o " Cosa ne pensi dell'ultimo incontro del gruppo ? " La cosa più importante sono io !

    Mi succede di essere io stesso stupito di tanto riconoscimento! Mi sorprendo a pensare quanto essi esagerano !

    Due o tre persone in piena conversazione, è sufficiente che io mi manifesto, che, all'improvviso, una di loro si ferma secca, talvolta senza dire niente, si allontana dal gruppo e io mi avvicino delicatamente al suo orecchio. Sono diventato più importante delle persone presenti ed io sono contento !

    Vi racconto una piccola storia molto divertente :

    Lampone

    Buongiorno Ciliegia, ho bisogno di parlare con te, quando ci possiamo vedere ?

    Ciliegia

    Fammi pensare ...

     

    Dring dring ... e sono io che prendo il posto !

    Ciliegia

    Scusami Lampone. Ah sì, mi vuoi parlare ... Sono molto occupata ... Bene d'accordo, si può parlare adesso !

     

    Dring dring ... e ancora io che prendo spazio !

    Ciliegia

    Oh là là ... Capisci Lampone, era veramente importante, dovevo proprio rispondere !

    Lampone

    Sì Ciliegia, capisco. Volevo parlarti di ...

     

    Dring dring ... e di nuovo io !

    Ciliegia

    Si ... mi dispiace ... (sembra confusa, in ogni caso ne dà l'impressione). Volevi parlarmi di cosa !

    Lampone

    Ho bisogno di informazioni. Devo trovare un mezzo per ...

     

    Dring dring ... !

    Ciliegia

    Bene, forse è meglio che lo spengo ?!? Mi dispiace ! Sì, hai bisogno di informazioni di che genere ?

    Lampone

    Devo fare una scelta ? Ho sentito in giro che ci sono parecchie possibilità per vivere qui, puoi darmi qualche dettaglio in più per favore ?

    Ciliegia

    Allora, per ciò che riguarda ...

     

    Dring dring ... e sono io che ho vinto ! E duro cinque minuti !

    Ciliegia

    Ah si... cosa dicevi ?

    Lampone

    ... le diverse possibilità per restare qui !

    Ciliegia

    Ah ! Per questa cosa, devi parlare con Prugna !

     

    Dring dring ! Ciliegia fa un segno con la mano a Lampone e si allontana, una chiamata importante !

    Storia vera ! Vissuta personalmente !

    Allora un consiglio: quando avete bisogno di parlare con qualcuno e non essere interrotti

    METTETEVI DIFRONTE A LUI E UTILIZZATEMI, TELEFONATEGLI !

    Christiane Kolly – 12 gennaio 2011


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  • Ogni sabato, noi nuovi cittadini di newlife, andiamo a fare della meditazione, di solito, ad Ogni Dove.

    Ho sentito in giro, che non è lo stesso livello di quella del lunedì sera, è giusto come un'introduzione. L'ultimo sabato, l'argomento era la parabola dei talenti. Bene, conosco la versione di Gesù, che dice : anche se hai solamente un talento se non l'utilizzi, ti sarà ritirato !

    Mia madre mi diceva : " Tu sei fortunata Christiane, hai ricevuto numerosi talenti ! ." È vero, allora se ho compiuto bene la lezione di Gesù, si tratta di utilizzarli. Qui a Damanhur, da quando sono arrivata, certi dei miei talenti sembrano proprio ben più utili di altri : ho raccolto le foglie. Adesso, spazzo, lavo il pavimento, tolgo la polvere dei mobili, annaffio le piante verdi, con le quali, ho una relazione tutta particolare, aggiusto i cuscini, una tovaglia sul tavolo affinché sia bello, stendo la biancheria, piego la biancheria, sistemo la biancheria, alla cucina, marino, pelo, taglio, taglio, faccio friggere, faccio cuocere, preparo la tavola, e poi sistemo, lavo, asciugo... devo passare bene quattro ore al giorno !

    Ma che ne sarà dei miei altri talenti ? Se non li utilizzo ? Mi verranno ritirati ? Spero che ho un pò di tempo per trovare dove utilizzarli qui o altrove !

    Perché ecco, il mio problema attuale, sono i soldi, questa energia straordinaria che è, secondo me, fatta per circolare...

    Ho una riserva di denaro, una piccola riserva... E là ho aperto il rubinetto, e sono più di cinquecento euro per mese che scappano. E nella mia damigiana personale, per adesso, c'é solo l'uscita che è utilizzata, l'entrata rimane tristemente sola, senza vedere nessuno...

    Allora il mio ego si mette ad assillarmi, ma sì, sapete, quello che crea il caos nella mia testa, quello che crede sapere tutto e che faccio fatica ad addomesticare, a fare tacere, a calmare.

    Conversazioni

    Ego : Ma ti rendi conto, tu paghi cinquecento euro al mese, e più lavori quattro ore al giorno, ciò fa pressappoco la metà del tempo. In Svizzera, ciò vale al minimo mille cinquecento franchi per mese. Ti fai rigirare nella farina la mia vecchia, come al solito.

    Io : Taci, lavoro perché mi piace, non sono obbligata, e poi non lavoro tanto !

    Ego : Ah credi questo ? Allora perché ti viene chiesto : « Puoi farmi una cortesia, puoi spazzare l'esterno ? » oppure " Christiane, Gazzella è malata, puoi sostituirla ? "

    Io : Ferma, taci, amo fare i favori, amo essere utile, lo faccio volentieri.

    Ego : Sì, lo fai, mentre gli altri vanno a lavorare e si fanno del denaro, ti dico che ti fai danzare sul ventre, la mia vecchia !

    Io : Taci, ti dico, hanno costruito un meraviglioso tempio, e tutte queste case, ed ancora certamente altre cose che ignoro.

    Ego : Sì certamente, ma hai pagato centotto euro per vederli.

    Io : È vero ma adesso, ho numerose opportunità, sono tornata al tempio gratuitamente. Ti ordino di tacere, non ti voglio sentire !

    Ego : E come farai quando non avrai più euro ? Credi forse che vadano custoditi per i tuoi belli occhi? Qui, è il lavoro che è prezioso, e loro lo custodiscono. Hai ben visto, hai ben tentato di partecipare al miglioramento della versione francese del sito internet, di tradurre i primi tre libri di Falco, di partecipare all'organizzazione di avvenimenti, niente si muove, non vogliono te né il tuo lavoro, si tengono stretto il proprio lavoro !

    Io : Sono molto occupati ! Quindi aspetto che mi rispondano !

    Ego : Ciò è, ciò è... Hai ben visto, anche quelli che sono pensionati e che devono ben incassare una rendita mensile, continuano a lavorare. Il lavoro, se lo custodiscono, ti dico. Il lavoro remunerato, daccordo, mentre per quel che riguarda il lavoro graziosamente fatto, sono di una generosità senza limite.

    Io : Sei malalingua. Vuoi mettere appena l'agitazione nel mio spirito quando io voglio credere all'abbondanza, credere che se do, senza calcolare, giusto per il piacere di dare, partecipo alla circolazione dell'energia, faccio la mia parte nel dare/ricevere, e qui c'è da fare.

    Ego : Sì, dai, fai la tua parte, ma tutto ciò, sono solamente delle belle parole che hai sentito nei corsi di sviluppo personale. Ritorno con la mia domanda: che cosa farai quando la tua riserva sarà esaurita?

    Io : Faresti meglio a darmi delle idee per creare il lavoro che riporta denaro... So bene che vuoi aiutarmi, che provi ad evitarmi dei problemi, che vuoi proteggermi. Per una volta, per favore, lasciami avere fiducia, dimmi che ciò andrà bene, che non ho preoccupazioni da farmi. Guarda gli uccelli, non chiedono ciò che vanno a mangiare l'indomani, si nutrono e continuano la loro vita di uccelli, volano, fanno il loro nido, sorvegliano le loro uova...

    Ego : E l'inverno muoiono di fame !

    Io : E allora ! è la loro vita di uccelli, non hanno paura che gli manchi qualcosa, loro. Un giorno mi sono fermata con la mia macchina perché ho visto un uccello al bordo della strada. Era là, come sereno. Ho prima avuto l'idea di prenderlo e portarlo a casa. Ma aveva l'aria così degna, il suo occhio mi fissava, sembrava dirmi di lasciarlo là. Allora, sono restata accanto un momento e poi ho continuato la mia strada. Quell'uccello mi ha dato una bella lezione di accettazione.

    Ego : Bla bla bla, ammettiamo ! Deve esserci ugualmente qualcosa che ti sfugge, non sei nel tuo paese qui, non conosci il funzionamento, la mentalità italiana !

    Io : È vero. L'apprenderò. Lasciami un poco di tempo, lasciami avere fiducia. Questo è un pò come l'alchimia, deve esistere qualcuno per accettare ciò che ho da offrire, se no perché l'avrei imparato ?

    Ego : Devo dire che mi lasci senza parole !

    Io : E bene, sia ! Resta tranquillo !

    E io voglio dirvi, un compito quotidiano importante per me, in questi giorni di grande soqquadro, per custodire calma e serenità, è bene badare a che il mio ego non prenda tutto il posto.

    Christiane Kolly – 19 gennao 2011


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  • Chaque samedi, nous, les nouveaux citadins de newlife, allons faire de la méditation, en général à Ogni Dove. J'ai entendu dans les branches que ce n'est pas le même niveau que celle du lundi soir, c'est juste comme une introduction. Samedi dernier, il était question de la parabole des talents. Bon, je connais la version Jésus, dont la leçon est : même si tu n'as qu'un talent et que tu ne l'utilises pas, il te sera retiré !

    Ma mère me disait : « Tu as bien de la chance Christiane, tu as reçu de nombreux talents ! ». C'est vrai, alors si j'ai bien compris la leçon de Jésus, il s'agit de les utiliser. Ici à Damanhur, depuis que je suis arrivée, certains de mes talents semblent vraiment bien plus utiles que d'autres : J'ai ramassé les feuilles. Je balaye, je lave le sol, j'enlève la poussière des meubles, j'arrose les plantes vertes, avec qui j'ai une relation toute particulière, j'arrange les coussins, une nappe sur la table pour que ce soit joli, je suspens le linge, je plie le linge, je range le linge, à la cuisine, je marine, je pèle, je coupe, je découpe, je fais frire, je fais cuire, je dresse la table, et puis je range, je lave, j'essuie... je dois y passer bien quatre heures par jour !

    Mais que va-t-il advenir de mes autres talents ? Si je ne les utilise pas ? Vont-ils m'être retirés ? J'espère que j'ai un peu de temps pour trouver où les utiliser ici ou ailleurs !

    Parce que voilà, mon questionnement actuel, c'est l'argent, cette énergie extraordinaire qui est, selon moi, faite pour circuler... J'ai une réserve d'argent, une petite réserve... Et là j'ai ouvert le robinet, et ce sont plus de cinq cents euros par mois qui s'échappent. Et dans ma dame-jeanne personnelle, pour l'instant, il n'y a que la sortie qui soit utilisée, l'entrée demeure tristement seule, sans voir personne...

    Alors mon ego se met à me harceler, mais oui, vous savez, celui qui crée le chaos dans ma tête, celui qui croit tout savoir et que j'ai bien du mal à domestiquer, à faire taire, à calmer.

    Conversations

    Ego : Mais tu te rends compte, tu paie cinq cents euros par mois, et en plus tu travailles quatre heures par jour, ça fait à peu près un mi-temps. En Suisse, ça vaut au minimum mille cinq cents francs par mois. Tu te fais rouler dans la farine ma veille, comme d'habitude.

    Moi : Tais-toi, je travaille parce que je le veux bien, je ne suis pas obligée, enfin pas autant !

    Ego : Ah tu crois ça ? Alors pourquoi on te demande : « Tu peux me faire une courtoisie, tu peux balayer l'extérieur ? » ou alors « Christiane, Gazelle est malade, peux-tu la remplacer ? »

    Moi : Arrête, tais-toi, j'aime rendre service, j'aime être utile, je le fais volontiers.

    Ego : Oui, tu le fais, pendant que les autres vont travailler et se font de l'argent, je te dis que tu te fais danser sur le ventre, ma vieille !

    Moi : Tais-toi, je te dis, ils ont construit un merveilleux temple, et toutes ces maisons, et encore certainement bien d'autres choses que j'ignore.

    Ego : Oui bien sûr, mais tu as payé cent huit euros pour les voir.

    Moi : C'est vrai mais maintenant, à de nombreuses occasions, j'y suis retournée gratuitement. Je t'ordonne de te taire, je ne veux pas t'écouter !

    Ego : Et comment tu vas faire quand tu n'auras plus d'euros ? Tu crois peut-être qu'ils vont te garder pour tes beaux yeux ? Ici, c'est le travail qui est précieux, et ils se le gardent. Tu as bien vu, tu as bien tenté de participer à l'amélioration de la version française du site internet, de traduire les trois premiers livres de Falco, de participer à l'organisation d'événements, rien ne bouge, ils ne veulent pas de toi ni de ton travail, ils se le gardent le travail !

    Moi : Ils sont très occupés ! Alors j'attends qu'ils me répondent !

    Ego : C'est cela, c'est cela... Tu as bien vu, même ceux qui sont retraités, et qui doivent bien encaisser une rente mensuelle, ils continuent de travailler. Le travail, ils se le gardent, je te dis ! Le travail rémunéré, on est d'accord, parce que pour ce qui est du travail gracieusement fait, ils sont d'une générosité sans borne.

    Moi : Tu es mauvaise langue. Tu veux juste mettre le trouble dans mon esprit quand moi je veux croire à l'abondance, croire que si je donne, sans calcul, juste pour le plaisir de donner, je participe à la circulation de l'énergie, je fais ma part dans le donner/recevoir, et ici il y a de quoi faire.

    Ego : Oui, tu donnes, tu fais ta part, mais tout cela, ce ne sont que des belles paroles que tu as entendues dans les cours de développement personnel. Je reviens avec ma question : que feras-tu quand ta réserve sera épuisée ?

    Moi : Tu ferais mieux de me donner des idées pour créer le travail qui rapporte de l'argent... Je sais bien que tu veux m'aider, que tu essayes de m'éviter des problèmes, que tu veux me protéger. Pour une fois, s'il te plaît, laisse-moi avoir confiance, me dire que ça va bien aller, que je n'ai pas de soucis à me faire. Regarde les oiseaux, ils ne demandent pas ce qu'ils vont manger le lendemain, ils se nourrissent et ils continuent leur vie d'oiseaux, ils volent, ils font leur nid, ils surveillent leurs oeufs...

    Ego : Et l'hiver ils meurent de faim !

    Moi : Et alors, c'est leur vie d'oiseaux, ils n'ont pas peur de manquer, eux. Un jour, je me suis arrêtée avec ma voiture parce que j'ai vu un oiseau immobile au bord de la route. Il était là, presque sans vie, comme serein. J'ai d'abord eu l'idée de la prendre et de le ramener à la maison. Mais il avait l'air si digne, son oeil me fixait, semblant me dire de le laisser là. Alors je suis restée un moment à côté et puis j'ai continué mon chemin. Cet oiseau-là m'a donné une belle leçon d'acceptation.

    Ego : Bla bla bla, admettons ! Il doit quand même y avoir quelque chose qui t'échappe, tu n'es pas chez toi ici, tu ne connais pas le fonctionnement, la mentalité italienne !

    Moi : C'est vrai. Je vais apprendre. Laisse-moi un peu de temps, laisse-moi avoir confiance. C'est un peu de l'alchimie, il doit bien y avoir quelqu'un pour recevoir ce que j'ai à offrir, sinon pourquoi l'aurais-je appris ?

    Ego : Là, je dois dire que tu me laisses sans voix !

    Moi : Et bien soit ! Reste tranquille !

    Et je vous dis, une tâche quotidienne importante pour moi, en ces jours de grand chambardement, pour garder calme et sérénité, c'est bien de veiller à ce que mon égo ne prenne pas toute la place.


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  • Più di milleottocento ore, è il tempo che ho passato facendo corsi di sviluppo individuale e lavori personali in questo campo. Ho tentato di parlarne, ma ogni volta, velocemente sento: “Io, faccio il guaritore”. Così, a Damanhur, ci sono molti guaritori.

    E quando parlo del mio desiderio di utilizzare le mie conoscenze qui, mi vedo rispondere, invariabilmente : “Devi fare la scuola di guaritrice”, e poi, ma questo è quello che percepisco forse da dietro la mia ferita di rifiuto, una piccola voce : “Non sei dei nostri, comprenderai forse più tardi l'immensa differenza.” Questo è come quando ero piccola, detestavo sentire dirmi : “Comprenderai quando sarai grande !”.

    La scuola di Damanhur sarebbe dunque la sola, l'unica e tutti le altre non conterebbero. Il mio camino personale, che vale secondo me come gli altri cammini, non avrebbe qui più nessuno valore ? Non voglio credere ciò.

    Allora, poiché non ho perso la mia penna, neanche la mia tastiera, vado a descrivervi la mia filosofia di guaritrice, e così, potrete apprezzare e forse dirmi se questo modo di “curare” potrebbe essere anche un pò damanhuriano.

    Vengo dalla scuola “Ascolta il tuo corpo” e ve ne descrivo i principi di base. L'essere umano è venuto sulla terra per evolversi, per guarire delle ferite, per andare sempre più verso la luce. Ha scelto suo padre e sua madre, perché avevano le caratteristiche, per non dire le ferite, sulle quali ha scelto di "lavorare", in questa vita. La scelta si fa, nel mondo delle anime, con una guida.

    Le cinque ferite di base sono il rifiuto, l'abbandono, l'ingiustizia, il tradimento e l'umiliazione. Il bambino cresce e confrontandosi con i genitori, con la famiglia, con il suo ambiente, le ferite cominciano a rivelarsi. Molto giovane, il bambino, per non sentire le ferite, inizia a fabbricarsi delle maschere. Così, se soffre di rifiuto, sarà sfuggente. Questo è il tipo di persona che, anche se è di fronte a te ti dà l'impressione che non esiste. Se soffre d'abbandono, diventerà dipendente. Il suo bisogno più grande è l'attenzione degli altri, come un vampiro dell’attenzione. Sono le due ferite di base. Un pò più tardi, la ferita dell'ingiustizia vedrà il bambino fabbricarsi una maschera di rigidità. Qui, la persona avrà bisogno di dire giusto o sbagliato, di essere sicuro di regole chiare. La ferita di tradimento porta a indossare una maschera di controllo, cercando sempre di garantire che è sempre la persona che decide, che nessun altro ha potere su di lei. E poi la ferita dell’umiliazione si nasconderà sotto la maschera di masochista. La persona farà di tutto per permettere a tutti di essere felici, e si dimentica di se stessa.

    In genere, abbiamo ciascuno parecchie ferite, secondo la situazione o il momento, una sarà molto più attiva delle altre. Questo è il quadro in cui io lavoro, amo dire aiutare l'altro a trovare le sue proprie risposte, a prendere coscienza delle sue ferite. Ho accesso alla morphopsychologia, questa tecnica che permette, secondo le forme del corpo, di scoprire le ferite, non solo le forme, ma anche il modo di parlare, le parole utilizzate, il modo di muoversi, il modo di nutrirsi.

    Consideriamo che abbiamo alla base, un corpo mentale, dove ci può essere il caos, ma dove si trova il nostro strumento di potere, un corpo emozionale ed un corpo fisico, essi appartengono al nostro mondo fisico. Così il corpo parla, perché il corpo è il tempio dell'anima che si trova dentro. Quando la persona ha un modo di pensare, una credenza, una paura che non è buona per lei, il suo corpo va a segnalarglielo sfunzionando. Il corpo sa come essere un corpo. Quando l'anima che l'abita ha qualcosa da apprendere che ignora ancora, il corpo manda un messaggio. La manifestazione comincia nel mentale, poi nell'emozionale e se la persona non ha reagito, questa si manifesterà nel suo corpo fisico.

    Quando l'anima ha capito il messaggio, il corpo può di nuovo funzionare "normalmente". In altre parole, disturbi, malattie sono segnali del corpo e quando il messaggio viene percepito, il corpo sa guarire se stesso. Anche il medico vi dirà che per lo stesso problema, nessun paziente reagisce allo stesso modo, esistono cure straordinarie e in altri casi problemi infiniti. Dicono anche che stanno facendo il loro lavoro e dopo è il corpo che agisce. Ma tieni presente che, poiché c’è la morte, noi non siamo al sicuro !

    Alcune idee di ciò che chiamiamo metafisica. Naturalmente, solo la persona può ritrovare se stesso durante la sessione, i suoi problemi, questi sono solo esempi :

    Un mal di testa cronico può significare un eccesso di attività mentale.

    Suggerimento : calmare la mente attraverso la meditazione, scegliere le attività creative, con le quali tutto si concentra su ciò che fa.

    Un problema ai genitali nelle donne può dirgli che la relazione con l'uomo ma anche la maternità dovrebbero essere rivisti. Il ventre, il secondo chakra è anche il luogo dove si crea la vita !

    Suggerimento : Rivisitare la vita di donna e la vita di madre, vedere se dei desideri, dei bisogni non sono soddisfatti.

    Delle gambe dolorose o dei problemi alle gambe, le quali ci permettono di andare da qualche parte, chiedono di rivedere la direzione, le scelte, non la scelta in sé ma piuttosto la ragione o il modo di pensare rispetto a questa scelta.

    Suggerimento : Come il corpo dice, fermarsi e guardare più attentamente, ascoltare la voce interiore che ha qualcosa da dire.

    Un problema di pelle : è quello che permette il contatto con l'altro, con gli altri. Esso rappresenta anche l'immagine di se stesso. Perchè allontanarsi dagli altri con una pelle che a nessuno piace guardare ? Letteralmente e figurativamente?

    Suggerimento : Cosa ne pensi della tua propria immagine ? Se ti piaci a te stesso come singolo per essere in grado di essere amato?

    Le mani fanno soffrire, cosa sta facendo ? C'è qualcosa che si fa e che non è coerente con l'intimo ? Nel mondo professionale, privato, intimo ?

    Suggerimento : La mano è lo strumento ideale del uomo, amarla, e questo consiglio è valido per qualsiasi disturbo o malattia, l'amore incondizionato di sé, di tutti gli esseri, della vita.

    Lascio i miei esempi come solo degli esempi, generalità e non risposte a ogni caso particolare.

    Per diventare coscienti, più consapevoli, superare paure, curare ferite, l'elemento base è la consapevolezza, parola che significa diventare capaci, davanti a ogni esperimento di guardare per vedere dove sei. Se si mette una maschera, perché la ferita fa troppo male, se si è in grado di cercare di non mettere la maschera e sentire la ferita, visitare è iniziare a curare, andare al recupero.

    Ora quali sono gli strumenti per sanare queste ferite e tornare di nuovo o diventare l'essere meraviglioso che sei ?

    Lo specchio come strumento di crescita, come tutto ciò si rispecchia! Utilizzare ogni evento, ogni reazione, ogni confronto come un segnale, una freccia sulla superficie per migliorare. L'altro mi irrita, perché penso che sia troppo perfezionista? Come io sono una perfezionista ? O, viceversa, quando faccio pasticcio perché mi da fastidio !

    La decodifica dei disturbi / malattie, che è una tecnica di domande / risposte che mira a scoprire la convinzione o la paura che si cela dietro.

    L'osservazione, come se si stesse per diventare il cameraman della propria vita, non sei il problema, non sei la malattia, si vede solo che, per ora, si ha un problema in questo caso particolare.

    L'accettazione, parola d'ordine per il cambiamento, accettando ogni momento così come è, accettare il fatto che sei qui, accettare quando non si è ancora capaci.

    L'abbandono, tecnica per liberare e trasformare la tensione emotiva, mentale o fisica, porta a scoprire il disagio utile inconscio e i messaggi in esso contenuti, senza dover ricorrere all’analisi attraverso l’intelletto.

    La luce-energia, che è un trattamento in grado di ripristinare la circolazione del fluido di energia nel corpo. Ha condiviso che ha raccolto i blocchi ed esplora possibili strade per affrontarli.

    La regressione cosciente, che è un profondo rilassamento diretto allo scopo di scoprire l’obiettivo, lo scopo dell'incarnazione e perché ha scelto questi genitori.

    E poco a poco, di rimuovere gli strati, come un carciofo, per andare sempre più vicino alla sua essenza, il cuore di tutto. Si può riabilitare quelle parti di se stesso, come riportato a questa piccola Christiane arrabbiata, triste, impotente che è rimasta in sospeso in passato. Si lascia esprimere quello che non poteva esprimere.

    Nel corso del tempo, sono stata sempre più in grado di vivere il momento, trovare il mio vero posto. Sempre più spesso, non sempre ...

    Beh, io sono una guaritrice ? Terapeuta ? Psy qualcosa ? Questa parte di me che ama aiutare, che ama guidare, ne vuoi ?

    La vostra !


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  • Plus de mille huit cents heures, c'est le temps que j'ai passé, dans des ateliers de développement personnel et à des travaux personnels dans le domaine.

    J'ai tenté d'en parler, mais à chaque fois, rapidement j'entends : « Moi, je suis guérisseur ! ». Ainsi, à Damanhur, il y a beaucoup de guérisseurs. Et quand je parle de mon désir d'utiliser mes connaissances ici, je me vois répondre, invariablement : « Tu dois faire l'école de guérisseuse », avec, mais c'est ce que je perçois peut-être de derrière ma blessure de rejet, un petit côté « Tu n'es pas des nôtres, tu comprendras peut-être plus tard l'immense différence ! ». C'est comme quand j'étais petite, je détestais m'entendre dire « tu comprendras quand tu seras grande ! ». L'école de Damanhur serait donc, la seule, l'unique, et toutes les autres ne compteraient pas. Mon chemin personnel, qui vaut selon moi les autres chemins, n'aurait ici plus aucune valeur ? Je ne veux pas croire cela.

    Alors, puisque je n'ai pas perdu ma plume, enfin mon clavier, je vais vous décrire ma philosophie de guérisseuse et ainsi, vous pourrez apprécier et peut-être me dire si cette manière de « soigner » pourrait aussi être un peu damanhurienne.

    Je viens de l'école « Écoute ton corps » et je vais en décrire les principes de base. L'être humain est venu sur terre pour évoluer, pour guérir des blessures, pour aller toujours plus vers la lumière. Il a choisi son père et sa mère, parce qu'ils avaient les caractéristiques, pour ne pas dire les blessures, que lui-même a choisi de « travailler », dans cette vie. Le choix se fait, dans le monde des âmes, avec un guide.

    Les cinq blessures de base sont le rejet, l'abandon, l'injustice, la trahison et l'humiliation. L'enfant grandit et en se confrontant à ses parents, à sa famille, à son entourage, les blessures commencent à se révéler.

    Très jeune, l'enfant, pour ne pas sentir les blessures va se forger des masques. Ainsi, s'il souffre de rejet, il sera fuyant. C'est le genre de personne qui, même si elle est en face de vous, vous donne l'impression de ne pas exister. Si l'enfant souffre d'abandon, il deviendra dépendant. Son plus grand besoin sera l'attention des autres, il vous vampirise tellement il veut votre attention. Ce sont les deux blessures de base. Un peu plus tard, la blessure d'injustice verra l'enfant se forger un masque de rigidité. Là, la personne aura sans cesse besoin de dire juste ou faux, de se sécuriser dans des règles claires. La blessure de trahison mettra un masque de contrôlant, toujours en train de s'assurer que c'est elle qui décide, que personne d'autre n'a le pouvoir sur elle. Et puis la blessure d'humiliation se cachera sous le masque de masochiste. Ici, elle peut en prendre, même pas mal... Et elle fait tout pour que tout le monde soit heureux, et elle s'oublie. En général, nous avons chacun plusieurs blessures, une des blessures selon la situation ou le moment, sera beaucoup plus active.

    Quelle est ma manière de travailler, enfin j'aime dire d'aider l'autre à trouver ses propres réponses, à prendre conscience de ses blessures ? Il y a d'abord la morphopsychologie, cette technique qui permet, selon les formes du corps de détecter les blessures, non seulement les formes, mais aussi la manière de parler, les mots utilisés, la manière de se mouvoir, la manière de se nourrir.

    Nous considérons que nous avons à la base, un corps mental, où peut exister le chaos, mais aussi où se trouve l'outil de notre pouvoir, un corps émotionnel et un corps physique, qui font partie de notre monde physique. Ainsi le corps parle, parce le corps est le temple de l'âme qui se trouve dedans. Lorsque la personne a une manière de penser, une croyance, une peur qui n'est pas bonne pour elle, son corps va le lui signaler en dysfonctionnant. Le corps sait comment être un corps. Lorsque l'âme qui l'habite a quelque chose à apprendre qu'elle ignore encore, le corps envoie un message. La manifestation commence dans le mental, puis dans l'émotionnel et si la personne n'a toujours pas réagi, cela va se manifester dans son corps physique.

    Lorsque l'âme a compris le message, le corps peut à nouveau fonctionner « normalement ». Autrement dit, les malaises, maladies sont des signaux du corps et lorsque le message est perçu, le corps sait se guérir. Même les médecins vous le diront, pour le même problème, aucun patient ne réagit la même chose, il y a des guérisons extraordinaires et dans d'autres cas des problèmes sans fin. Ils disent aussi qu'ils font leur travail et après c'est le corps qui agit.

    Mais gardons à l'esprit que depuis que la mort existe, nous ne sommes pas à l'abri!

    Quelques pistes de ce que nous appelons métaphysique. Bien entendu, seule la personne elle-même découvrira, lors d'une séance, sa problématique propre, ce ne sont là que des exemples :

    • Un mal de tête chronique peut signifier une activité mentale excessive.
      Conseil : calmer le mental par de la méditation, choisir des activités créatives, où tout l'être est centré sur ce qu'il fait.

    • Un problème lié aux organes génitaux chez la femme peut lui indiquer que sa relation à l'homme, mais aussi à la maternité mériterait d'être revue. Le ventre, deuxième chakra est aussi le lieu où l'on crée sa vie !
      Conseil : Revisiter sa vie de femme et sa vie de mère, voir si des désirs, voire des besoins ne sont pas satisfaits. Y pallier.

    • Des jambes douloureuses ou des problèmes aux jambes qui vous permettent d'aller quelque part, vous demandent de revoir la direction que vous avez choisie, pas le choix lui-même mais plutôt la raison ou votre manière de penser par rapport à ce choix.
      Conseil : Comme votre corps vous le dit, arrêtez-vous et regardez de plus près, écoutez vos petites voix intérieures qui ont quelque chose à vous dire.

    • Un problème de peau : elle est ce qui vous permet le contact avec l'autre, avec les autres. Elle représente aussi l'image que vous vous faites de vous-même. Voulez-vous éloigner l'autre par une peau que l'on aime pas regarder ? Avez-vous peur d'être touché ? Au propre et au figuré?
      Conseil : Que pensez-vous de votre image ? Vous aimez-vous comme vous seul-e devriez être capable de vous aimer ?

    • Vos mains vous font souffrir : que faites-vous ? Y a-t-il quelque chose que vous faites et qui n'est pas en accord avec votre être profond ? Dans les domaines professionnel, privé, intime ?
      Conseil : La main est l'outil par excellence de l'homme, aimez-la, et ce conseil est valable pour tout malaise ou maladie, l'amour inconditionnel de soi-même, de tous les êtres, de la vie.

    J'arrête là mes exemples qui ne sont que des exemples, des généralités et non des réponses à chaque cas particulier.

    Pour devenir conscient, de plus en plus conscient, pour dépasser ses peurs, guérir ses blessures, l'élément de base est la conscientisation, mot inventé qui veut dire devenir capable, devant chaque expérience, de se regarder, de voir où vous en êtes, si vous avez mis un masque parce que la blessure fait trop mal, si vous êtes capable de tenter de ne pas mettre le masque et de sentir la blessure, la visiter, commencer à la soigner, aller vers la guérison.

    Maintenant quels sont les outils pour guérir ces blessures et retrouver ou redevenir l'être merveilleux que vous êtes ?

    • Le miroir, comme outil de croissance, comme tout est miroir ! Utiliser chaque événement, chaque réaction, chaque confrontation comme un signal, une flèche sur l'endroit à améliorer. L'autre m'énerve parce qu'il est, selon moi trop perfectionniste ? En quoi suis-je perfectionniste ? Ou a contrario quand est-ce que je bâcle parce que cela m'ennuie !

    • Le décodage de malaises / maladies, qui est une technique de questions / réponses qui a pour but de découvrir la croyance ou le peur qui se cache derrière.

    • L'observation, comme si vous deveniez le cameraman de votre vie, vous n'êtes pas le problème, vous n'êtes pas la maladie, vous observez que, pour le moment, vous avez une difficulté avec tel ou tel sujet.

    • L'acceptation, maître mot pour une évolution, accepter chaque instant comme il est, accepter que vous en êtes là, accepter lorsque vous n'êtes pas encore capable.

    • L'abandon, technique permettant de libérer et de transformer des tensions émotionnelles, mentales ou physiques qui amène à découvrir l'utilité inconsciente des malaises et les messages qu'ils renferment sans avoir recours à l'analyse et l'intellect.

    • La lumi-énergie qui est un traitement visant à rétablir une circulation énergétique fluide dans le corps. L'intervenant partage les blocages qu'il a perçus et explore les avenues possibles pour y remédier.

    • La régression consciente qui est une détente dirigée profonde ayant pour but de découvrir votre raison d'être, le but de votre incarnation et pourquoi vous avez choisi vos parents.

    Et petit à petit, vous enlèverez les couches, comme un artichaut, pour aller toujours plus vers votre essence, vers le coeur de tout. Vous allez rééduquer ces parties de vous-même, comme j'ai moi-même ramené au présent des petites Christiane en colère, triste, impuissante qui étaient restées accrochées dans le passé. Vous les laisserez exprimer tout ce qu'elles n'ont pas pu exprimer.

    Avec le temps, je suis parvenue de plus en plus à vivre dans le moment présent, là où est ma vraie place. De plus en plus, pas toujours...

    Voilà, suis-je guérisseuse ? Thérapeute ? Psy quelque chose ? Cette partie de moi qui aime aider, qui aime guider, en voulez-vous ?

    Bien à vous

    Christiane Kolly – 11 février 2011


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  • Ce matin, en arrivant à la cuisine, il y avait sur la table une feuille de papier: «Passer par Alice ou Fiorano, routes dégagées de la neige». Notre régente, mais oui, la cowgirl qui dégaine plus vite que son ombre... son téléphone portable, Vongola, notre ange gardien nous donnait cette précieuse information.

    Vers 9 heures, devait arriver l'équipe Newlife pour des travaux ! C'est Gordana de Croatie qui est venue, les autres avaient à faire ailleurs. Ainsi Lemming avait pensé que Gordana pourrait aller couper quelques épinards nains dans la serre pour le déjeuner, puis trier les pommes de terre qui restent et qui commencent sérieusement à envahir le local sous l'escalier à force de germer. Après, elle viendrait voir à la cuisine pour donner un coup de main, avant de retourner à Casa del Lago pour préparer le repas de midi.

    Parce qu'à Casa del Lago, c'est le changement perpétuel, ceux qui arrivent, ceux qui partent parce qu'ils ont finalement un nucleo d'attache, ceux qui reviennent pour une visite, ceux qui modifient les plans. Oui, Pinguino qui gère l'hospitalité a parfois bien du mal à savoir quelle chambre est occupée et par qui ? Ça bouge, ces newlifes et ça n'en fait parfois qu'à sa tête ! Casa del Lago, un nucleo mouvant...

    Vers midi, alors que Lemming s'apprêtait à préparer un risotto aux fruits de mer (il avait déjà coupé les oignons), quelqu'un de la santé l'appelle sur son portable. Il faut aller amener un newlife qui s'est blessé à un oeil dans le bois. Alors Lemming a laissé son risotto en plan. A croire qu'il n'y a qu'ici qu'on peut aider les newlifes en cas de problème !

    Après-midi, un jeune couple de grecs se présente à la porte, Rula et Alexandre. Ils veulent un drap de plus pour un lit. Mais oui, la blanchisserie aussi ça tourne bien. Je les accueille « Bienvenue la Grèce ». Un drap de dessous ou un drap de dessus ? Comment on le dit en italien ? Elle parle un peu italien, avec des mots d'espagnol et lui visiblement s'en sortira mieux avec l'anglais. Et puis les gestes, ça aide ! Une belle gymnastique pour l'esprit toutes ces langues, ces personnes, ces différences..

    Ce soir, Naga et Fringuello vont diner avec nos hôtes. C'est une aventure, ça parle italien mais pas tous, ça parle anglais mais pas tous, heureusement, il n'y a pas que le langage pour se comprendre. Mais pour être sur d'être compris, surtout quand il s'agit d'un service que l'on demande à la personne, il est plus prudent de faire répéter ou démontrer ce que l'autre a entendu ou croit avoir compris.

    Alors, chers damanhuriens, pour vivre vraiment l'expérience newlife, voulez-vous un changement de nucleo, pour quelques jours ?


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