-
Par ChristianeKolly le 20 Février 2012 à 18:12
Ce soir mon amour viendra me visiter
Son repas préféré je vais lui préparer
Pour être à son goût pour donner du plaisir
Au hammam passer et mon corps embellir
Dans une jarre dépose morceaux d'agneau choisis
Pour les rendre meilleurs épices herbes d'ici
Et puis fermer le tout sceller cette potiche
Pour au feu du hammam l'amener le faire cuire
Quitter mon nid douillet marcher à l'extérieur
Un voile sur ma tête mets pour me protéger
Des regards indiscrets des hommes de la chaleur
Le repas sur la hanche danse à mon pas léger
Chaque mur longé de par la médina
M'a rapprochée un peu de cet espace clos
Cet endroit où les femmes viennent quand leur pacha
Le soir va venir se frotter à leur peau
Poser le récipient sur la braise pour qu'il cuise
Rester un long moment transpirer ruisseler
Avec les autres femmes raconter des bêtises
Des histoires intimes se toucher se frôler
Débarrasser mon corps de ses impuretés
Avec un gant glisser passer et appuyer
Chaque poil aussi je veux faire disparaître
Pour pouvoir le soir toute nue apparaître
Quelques heures plus tard quitter cette chaleur
Reprendre mon agneau déjà un peu tiédi
Par les mêmes pavés le chemin à l'envers
Retrouver ma maison en fin d'après-midi
Ce soir mon amour viendra me visiter
A cette gargoulette je casserai le cou
Aura-t-il bien repu goût de me féconder
De m'aimer m'embrasser me visiter partout
Thea d'Albertville - 3 juillet 2001
votre commentaire -
Par ChristianeKolly le 19 Février 2012 à 07:14
Viens près de moi
Je vais te regarder
Et plonger mes yeux dans les tiensViens près de moi
Je vais te respirer
Et m'imprégner de ton parfumViens près de moi
Je vais te toucher
Et connaître de ta peau le grainViens près de moi
Je vais te serrer
Et sentir ton coeur contre le mienViens près de moi
Je vais t'enlacer
Et tu verras nous serons bienViens près de moi
Je vais t'embrasser
Te donner mille baisers au moinsViens près de moi
Je vais t'aimer
Et mettre ma main dans ta mainThéa d'Albertville
Romont
18.02.2012
votre commentaire -
Par ChristianeKolly le 24 Janvier 2012 à 09:32
A 10 ans vous ne m'aimiez pas
J'étais petite et dans la lune
Malgré mes efforts de diva
Vous me trouviez bien importune
A 15 ans vous m'aimiez un peu
Je commençais à devenir
La femme qui se prête au jeu
De la séduction, c'est peu dire
A 20 ans m'avez épousée
Pour que puisse la vie renaître
Sans décider, mais bien pressé
D'être père de l'enfant à naître
A 25 ans m'avez heurtée
Partager c'était bien trop dur
M'avez même un peu rudoyée
Et j'ai filé à toute allure
A 30 ans on dit le bel âge
Tout en train de me reconstruire
Vous me faisiez bien des hommages
Je n'ai rien vu, j'étais en ire
A 35 ans vous m'aduliez
Rêviez tous de moi dans vos lits
Mais moi j'étais encore coincée
Ne pouvais être qu'effigie
A 40 ans le grand amour
Le vrai le beau le partagé
Comme la foudre pour toujours
Je le croyais avait frappé
A 45 ans j'ai laissé
Ce rêve de partage éternel
Puisque vous étiez marié
Et êtes resté avec elle
A 50 ans je vous ai vu
Vous l'amant, l'ami voire le père
Et vous m'avez aidée guérie
De cette fratricide guerre
A 55 ans m'aimez moins
Ou plus pour les mêmes raisons
Un petit tour entre mes mains
Ou deux ou trois et puis s'en vont
Que seront-ce mes 60 ans
Moi qui encore aime séduire
Resterez-vous ami amant
Pour le meilleur et pour le pire
Vous, l'homme
Théa d'Albertville
Dans le train vers Romont
9 janvier 2012
votre commentaire -
Par ChristianeKolly le 19 Juin 2011 à 07:22
Je veux de vous
Je veux de vous une caresse
Sur la joue le nez ou les fesses
Pour partager l'intimité
Pour vivre une complicité
Je veux de vous de la distance
Si je pleure ou bien si je pense
Laisser passer l'air entre nous
Comme il passe entre les genoux
Je veux de vous des billets doux
Quand je me réveille après vous
Pour sentir un peu de présence
Et même apprécier l'absence
Je veux de vous la vérité
Sans éclats et pas méditée
Comme savent dire les enfants
Avant l'influence des grands
Je veux de vous des jouissances
Avec un zeste de romance
Parce que ça fait du bien au corps
A l'esprit à l'âme poussières d'or
Je veux de vous un partenaire
Comme si j'étais votre frère
Pour alléger mon quotidien
Vous me prêterez bien vos mains
Et pour finir je veux de vous
Ne pas oublier d'être fous
Toujours regarder par la fenêtre
Pour surprendre chaque jour nos êtres
Théa d'Albertville
Fribourg
31 mars 2009
votre commentaire -
Par ChristianeKolly le 18 Juin 2011 à 07:47
Nom de dieu
Dans un autre temps
Dans une autre vie
Les princes charmants
Avaient des envies
Si fortes qu'ils partaient
Sans se demander
Ce qu'il adviendrait
De leur destinée
Aujourd'hui le temps
Est à la mesure
Chez les flamboyants
C'est l'autocensure
Moi la louve ardente
Je me désespère
D'être frétillante
Comme une sorcière
Mais où êtes-vous
Chevalier servant
Où vous cachez-vous
Sous un paravent
Pourtant j'ai la clé
De votre pouvoir
Même pas voilée
Juste un peu couguar
Alors nom de Dieu
Laissez-vous aller
Pour que tous les deux
Plus de barbelés
Ma profonde envie
Être féminine
Vous serez ravi
Une vraie bédouine
Le chemin est simple
Il suffit François
D'aller vers l'Olympe
Sans être aux abois
Théa d'Albertville - 18 juin 2011
votre commentaire