• Vous avez fait l'académie d'OuchyIls ont vraiment un sens de l'humour très particulier ces vaudois.

    Quand les ânes et leurs guides arrivaient à Saint-François, les gens s'exclamaient :

    • Tiens, voilà l'Académie d'Ouchy !

    Ce monument, situé près de l’embarcadère de la CGN (Compagnie générale de navigation) a été construit pour honorer ces travailleurs infatigables qui transportaient les blocs de pierre et le sable - destinés aux travaux de la ville - déchargés des barques qui arrivaient au port d’Ouchy.

    Trois têtes d'ânes, sculptées dans le bronze
    Oeuvre du sculpteur Edouard Marcel Sandoz qui l'offre à la Commune d'Ouchy; la fontaine est inaugurée le 2 juin 1937 en souvenir de l'Académie d'Ouchy.


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  • Elle a aujourd'hui 18 mois.

    Quand je suis arrivée, elle a d'abord été timide durant deux minutes, en regardant un peu le sol. Après, quand elle s'est laissée aller, quelle joie pour moi... Elle court et on dirait qu'il y a un petit ressort sous chacun de ses pieds qui la fait légèrement rebondir à chaque pas. Elle se lance dans mes bras avec une totale confiance. Elle se laisse embrasser, câliner, serrer, retourner et elle rit, elle rit de ce rire qui vous ouvre le coeur et y met du baume... de la vie pure, du bonheur pur, de la joie pure, de l'amour pur!

    Promenade au bord du lac Léman

    Nous marchons le long de la rive, là où un mur a été construit, haut d'un mètre, pour séparer le sol des quelques grosses pierres qui garnissent le rivage et se font laver, dans un mouvement éternel, par l'eau. Elle veut marcher sur le mur, mais pas trop, elle est déjà devenue prudente, souvenir de chutes! Ou alors c'est moi qui, en lui disant "attention, pas tomber, ça fait mal", lui rappelle ou lui suggère la prudence!

    Elle ramasse des feuilles mortes et c'est joli de voir qu'elle veut en garder beaucoup mais qu'à mesure qu'elle se baisse pour en ramasser, elle en perd d'autres.

    Plus loin, quelques arbustes et une petite plage de sable avec des canards, car nous sommes venues pour voir les canards... Et bien non, ce sont des mouettes... c'est bien aussi les mouettes! Elle n'arrive pas à dire, pour elle ce sont des "m'et"... Un peu plus tard un col vert nous fait l'honneur de son passage! On ramasse quelques pierres, pour les lancer dans l'eau et entendre le "plaf". Pauline, avec un énorme effort lance sa pierre à vingt centimètres d'elle... Alors je fais provision de pierres et on s'installe sur un petit rocher. Ma réserve ne fait pas long feu. Je crois entendre un "encore"... je ne peux pas la laisser seule sur ce rocher... alors c'est sous mon bras qu'elle se retrouve pour retourner aller chercher d'autres pierres et on recommence... C'est merveilleux comme les enfants peuvent aimer quelque chose de simple un long moment... encore et encore et encore des pierres... et encore des "plaf" dans l'eau...

    Nous prenons le chemin du retour, un petit sentier entre deux pentes et soudain, dans toute sa majesté, un cygne glisse sur l'eau et se dirige vers le rivage... Demi tour vers la plage! Avec prudence, nous approchons le palmipède. Lui aussi avec prudence vient vers nous! A un mètre, tout le monde s'arrête, il balance son long cou de gauche à droite, déploie ses ailes pour nous faire découvrir sa belle envergure, nous salue, se retourne et après quelques pas glisse à nouveau sur l'eau avec majesté. Pauline aurait voulu le toucher, j'ai préféré la retenir.

    Nous remontons vers notre sentier puis vers un autre mur, haut de cinquante centimètres... Pauline marche sur le mur, je lui donne la main... puis elle court, elle adore courir...

    Soudain, un écureuil est là, qui fait sa réserve, enfin c'est ce qu'on dit! Je mets un doigt devant ma bouche : chut! Et on regarde l'écureuil! Elle a une envie spontanée de courir vers l'écureuil pour le saluer, le toucher, le regarder... "Il va partir, attends". Et nous regardons jusqu'à ce qu'il décide de grimper dans son arbre...

    Pauline tend ses deux bras vers moi... la fatigue doit la gagner, elle frotte ses yeux et pose sa tête sur mon épaule! ça aussi c'est divin!

    Quelques mètres plus tard je suggère "tu marches" et je joins le geste à la parole... Là encore, sur le chemin du retour, elle s'arrête sur chaque fleur, piquet, chaîne... "la route c'est pour les voitures, le trottoir c'est pour nous"... et, malicieusement, elle met son petit pied à ras bord du trottoir et me regarde! "Non, la route c'est pour les voitures"... "d'a'c'or" et elle court vers moi! Pauline coquine... c'est son deuxième prénom m'a dit ma fille!


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